L'art contemporain n'impose aucune règle aux artistes et il est très varié en formes, usages et techniques de réalisation. Il est aussi devenu accessible au plus grand nombre grâce à la technologie, comme le smartphone a démocratisé la photographie et la vidéo. Pendant des siècles en Occident, les beaux-arts sont l'apanage de la haute société qui contrôle leur marché et leur production par le pouvoir et les idées dominantes. Dans Paris la capitale de l'art, des artistes cherchent à moderniser l'art dit académique qu'il puisse refléter une société qui n'a plus rien à voir avec un monde ancien.
En Occident, l'art moderne a détruit l'hégémonie de l'art classique et bâti les fondations de l'art contemporain qui est mondialisé aujourd'hui, non seulement en beaux-arts et aussi en arts décoratif, photographique, cinématographique, musical, etc.
En peinture, la beauté idéalisée du corps apparaît toujours dans un contexte historique ou mythologique. Elle se déconnecte complètement de la réalité. Pour cette raison, Millet consacre beaucoup de ses oeuvres à décrire le paysage de la campagne et la vie des paysans.
Cette dichotomie entre l'idée et la réalité se présente également en sculpture. Sans une proportion idéale et une surface parfaitement lisse, une sculpture moderne peut aussi capter l'attention. L'art peut et doit dépasser des règles établies pour libérer ses points de vue.
L'art classique s'intéresse beaucoup à la lumière et au mouvement. Mais l'image obtenue a une apparence figée. Le cinéma permettra de résoudre définitivement ce problème. Avant cela, des peintres impressionnistes tentent de représenter le mouvement permanent de la nature sous la lumière du jour, avec des couleurs vives et des touches de pinceau rapides.