Les obélisques érigés sur des places de Rome me rappellent un film sur la Belle Reine d'Egypte Cléopâtre VII, ainsi que son époque, Antoine, César ...
On dit que toute chose finit par disparaître à mesure qu'avance le temps et que seule reste l'image sublime du dos.
La plus belle femme du monde, pleine de légendes, devant sa propre finitude, comprend enfin : un souverain aussi haut placé soit-il se termine toujours ainsi ... Ma vie est comme un rêve, un rêve des autres. Maintenant, je pars pour mon propre rêve et pour toujours ...
Parmi les édifices à Rome, j'aime le plus le Panthéon.
Parmi les différents obélisques, j'aime le plus celui sur la place du peuple.
Il est rudimentaire, simple. La pierre est sans finesse et sans de jolies gravures. Mais elle laisse deviner l'empreinte du temps par sa simplicité.
Il y a aussi un obélisque sur la place de la Concorde à Paris.
A l'époque, l'Egypte voulait offrir à la France, à Paris, deux obélisques.
Le roi de France Charles X accepte le cadeau avec plaisir. Depuis la décision du roi d'Egypte, le transport par le Nil et la Méditerranée, le passage par le détroit de Gibraltar, jusqu'au voyage par l'Atlantique et la Seine, l'obélisque arrive à Paris avec un nouveau souverain.
Le roi Louis-Philippe accepte d'ériger l'obélisque sur la place de la Concorde.
Le jour de l'érection de l'obélisque, le roi Louis-Philippe est attendu au premier rang. Mais les travaux sont une telle complexité que le roi pense en premier à son image qui pourrait être atteinte en cas d'échec. Il se cache donc du regard public dans un bâtiment au nord de la place.
Il sort rapidement sur le balcon dès le succès annoncé des travaux.
